Episode 13 :  Retour sur un évènement important...

 

L'année 1999 s'achève...

Je vous ai parlé de tous les évènements marquants de cette année pour Jérémie :  le déménagement, la naissance de sa petite soeur, sa rentrée dans une nouvelle école, l'intervention du SESSAD...

Mais il reste un reste un évènement que je n'ai pas encore évoqué : sa dernière I.R.M. de contrôle...

Après la précédente I.R.M. du 5 février 1998, il était effectivement prévu que Jérémie ait un nouveau contrôle un an plus tard. C'est donc le 03 mars 1999, juste avant le déménagement et la naissance, qu'a eu lieu cet examen tant redouté...

Car oui, on a beau connaître le déroulement de l'examen et savoir ce qui nous attend, on a beau se dire qu'un an s'est écoulé sans signe particulier inquiétant, on a beau essayé de se raisonner, tant qu'on a pas le résultat, tant qu'on ne sait pas, la crainte est toujours là à l'approche du verdict.

Il y a toujours ces petits "si" qui trainent dans un coin de la tête : "et s'il restait quelques micro-millimètres de tumeur qui n'auraient pas été détectés la dernière fois, et si la tumeur était revenue...".  

Alors forcément, lorsqu'on nous dit de vive voix que tout va bien, que l'IRM est satisfaisante, imaginez un peu le soulagement ! Après l'inquiétude et l'angoisse, je peux vous dire que c'est une véritable libération, et l'assurance que la vie peut reprendre son cours...

Mais la cerise sur le gâteau, c'est lorsqu'on nous dit que le prochain contrôle aura lieu dans 3 ans... Vous imaginez ? Dans 3 ans !!!

Entre deux I.R.M. de contrôle, l'intervalle a d'abord été de 6 mois, puis d'1 an, et maintenant de 3 ans : la période de sursis se rallonge...

Je parle de sursis, et cela vous semble peut-être exagéré, mais ceux qui connaissent ce genre d'examens doivent certainement comprendre ce que je veux dire...

Heureusement, Jérémie est petit et ne le vit pas comme ça... Il ne ressent pas l'épée de Damoclès qui plane au-dessus de sa tête..

Moi, si... Enormément...

Peut-être que d'autres adultes ne le vivraient pas comme ça non plus... Peut-être que ça vient de moi seulement, car il est certain que je suis beaucoup plus anxieuse que Philippe par exemple... Ou bien peut-être est-ce une angoisse de maman, tout simplement...

Allez-donc savoir... En attendant, ce qui est sûr, c'est que d'autres I.R.M. nous attendent, mais pas tout suite...

Ce qui est sûr aussi, c'est que ce jour-là, nous avons quitté l'hôpital le coeur léger, tout joyeux, en se disant que si les médecins se permettaient d'espacer autant le prochain examen, c'est qu'ils devaient être sûrs d'eux. 

Nous savons bien que cela ne signifie pas pour autant que c'est gagné, mais c'est tout de même bon signe.

L'espoir est permis... 

 

joie1

 

                                                                                                       A suivre... 

Commentaires   
Caroline T.
# Caroline T. 24-09-2017 12:11
La force de la pensée est souvent méconnue. Je vais te raconter ce qui m'est arrivée lorsque les garçons étaient bébés. Je vivais seule avec eux et je vivais en vase-clos bien sûr puisque je n'avais aucune aide. Beaucoup de parents de jumeaux les réveille pour leur donner le biberon en même temps afin d'avoir un peu plus d'heures de sommeil. Je ne le souhaitais pas, préférant respecter leur propre rythme. Entre les biberons et les pleurs parce que le doudou n'était plus dans la bouche, était tombé trop loin d'eux. Fatiguée, dans ma tête je me disais "j'en ai marre, j'ai plus envie de me lever". Quelques semaines plus tard, ressassant toujours cette pensée, j'ai fini un jour par ne plus arriver à me lever, je ne pouvais plus marcher! J'ai du appeler les pompiers qui m'ont emmenée à l'hopital, entre temps j'avais appelé ma mère pour qu'elle s'occupe des garçons. J'ai eu toute une batterie d'examens, et le médecin ne comprenait pas pourquoi je ne pouvais plus marcher, il n'y avait rien dans le résultat des examens. En parlant par la suite avec ma mère, elle m'a demandé comment je me sentais, quelles pensées j'avais de vivre ainsi en vase-clos, etc...et là ça m'a fait tilt. J'avais tellement dit intérieurement que j'en avais marre de me lever sans arrêt, j'étais tellement fatiguée, que mon corps m'a écoutée et il a fait en sorte que je n'ai plus à me lever. Autant te dire que lorsque cette prise de conscience s'est faite, j'ai changé ma manière d'émettre mes pensées et quelques jours après, je marchais à nouveau! Tout ça pour te dire, même si c'est pas facile, ne sois pas trop angoissée, ne vois pas les choses en noirs, tu les attires. La force de la pensée est incroyable!
Bisous
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sylvie
# sylvie 25-09-2017 09:10
Incroyable ton histoire ! Je ne pensais pas que la pensée pouvait nous entraîner aussi loin ! A une époque j'ai eu entre les mains un livre sur la pensée positive mais je n'ai jamais approfondi le sujet, ne sachant trop si je devais vraiment y croire, mais sachant quand même que le positif attire le positif, et que le négatif entraîne le négatif... Mon grand problème est que je suis vraiment très anxieuse et que je stresse facilement... En même temps je ne perds jamais espoir non plus et j'ai toujours envie d'aller au bout des choses pour ne rien regretter. Ton expérience m'intéresse donc fortement car là c'est du vécu, et ça me redonne l'envie de me pencher plus sérieusement sur cette fameuse philosophie de la pensée positive, car je constate que c'est donc loin d'être du pipeau...
Bises à toi.
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