- Publication : 7 janvier 2015
Episode 13 : Retour sur un évènement important...
L'année 1999 s'achève...
Je vous ai parlé de tous les évènements marquants de cette année pour Jérémie : le déménagement, la naissance de sa petite soeur, sa rentrée dans une nouvelle école, l'intervention du SESSAD...
Mais il reste un reste un évènement que je n'ai pas encore évoqué : sa dernière I.R.M. de contrôle...
Après la précédente I.R.M. du 5 février 1998, il était effectivement prévu que Jérémie ait un nouveau contrôle un an plus tard. C'est donc le 03 mars 1999, juste avant le déménagement et la naissance, qu'a eu lieu cet examen tant redouté...
Car oui, on a beau connaître le déroulement de l'examen et savoir ce qui nous attend, on a beau se dire qu'un an s'est écoulé sans signe particulier inquiétant, on a beau essayé de se raisonner, tant qu'on a pas le résultat, tant qu'on ne sait pas, la crainte est toujours là à l'approche du verdict.
Il y a toujours ces petits "si" qui trainent dans un coin de la tête : "et s'il restait quelques micro-millimètres de tumeur qui n'auraient pas été détectés la dernière fois, et si la tumeur était revenue...".
Alors forcément, lorsqu'on nous dit de vive voix que tout va bien, que l'IRM est satisfaisante, imaginez un peu le soulagement ! Après l'inquiétude et l'angoisse, je peux vous dire que c'est une véritable libération, et l'assurance que la vie peut reprendre son cours...
Mais la cerise sur le gâteau, c'est lorsqu'on nous dit que le prochain contrôle aura lieu dans 3 ans... Vous imaginez ? Dans 3 ans !!!
Entre deux I.R.M. de contrôle, l'intervalle a d'abord été de 6 mois, puis d'1 an, et maintenant de 3 ans : la période de sursis se rallonge...
Je parle de sursis, et cela vous semble peut-être exagéré, mais ceux qui connaissent ce genre d'examens doivent certainement comprendre ce que je veux dire...
Heureusement, Jérémie est petit et ne le vit pas comme ça... Il ne ressent pas l'épée de Damoclès qui plane au-dessus de sa tête..
Moi, si... Enormément...
Peut-être que d'autres adultes ne le vivraient pas comme ça non plus... Peut-être que ça vient de moi seulement, car il est certain que je suis beaucoup plus anxieuse que Philippe par exemple... Ou bien peut-être est-ce une angoisse de maman, tout simplement...
Allez-donc savoir... En attendant, ce qui est sûr, c'est que d'autres I.R.M. nous attendent, mais pas tout suite...
Ce qui est sûr aussi, c'est que ce jour-là, nous avons quitté l'hôpital le coeur léger, tout joyeux, en se disant que si les médecins se permettaient d'espacer autant le prochain examen, c'est qu'ils devaient être sûrs d'eux.
Nous savons bien que cela ne signifie pas pour autant que c'est gagné, mais c'est tout de même bon signe.
L'espoir est permis...
A suivre...
Bisous
Bises à toi.
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